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Conclusion

     L’homme n’a pas la capacité de voir dans les infrarouges. En effet la vision de l’homme se limite au domaine dit « visible » se situant dans des longueurs d’ondes plus basses que les infrarouges. Néanmoins, certains animaux comme le serpent possèdent des capacités de détection des ondes infrarouges, ce qui leur offre un avantage considérable, surtout lorsque les conditions environnementales sont contraignantes pour les animaux n’en ayant pas la capacité. Ce sont ces avantages que l’homme a cherché au cours de ses recherches sur ces ondes et sur les moyens de les détecter. Ainsi, la connaissance des ondes infrarouges a débuté au début du XIXe siècle, mais la mise au point de moyens de détection efficaces n’a vu le jour que durant le XXe siècle. Les moyens de détection des ondes infrarouges trouvent un intérêt dans de nombreux domaines, mais surtout le domaine militaire. En effet, l’utilisation de l’infrarouge permet de repérer un corps chaud dans des conditions très difficiles (nuit, brume et autres).

 

     La mise au point de ces moyens de détection a donc rendu nécessaire l’utilisation de matériaux furtifs à ces ondes. Dans le monde animal, la fourrure des animaux agit déjà comme un très bon isolant, mais ne leur permet pas de se rendre complètement indétectable. Les hommes ont voulu aller plus loin et ont déjà mis au point des matériaux bloquant l’émission d’un corps chaud, que ce soit les hommes avec la couverture de survie, ou les véhicules blindés avec le camouflage infrarouge adaptif.

 

 

     A travers ces informations, on peut comprendre qu’il n’y a pas de moyen direct de rendre invisible aux détecteurs infrarouges : on ne peut pas empêcher un corps d'émettre de la chaleur. C’est pourquoi ces matériaux furtifs travaillent sur deux facteurs : La diffusion de la chaleur (camouflage adaptif pour véhicules de combat) et la contention de la chaleur (fourrure et couverture de survie). Néanmoins ces deux facteurs ont des désavantages : une chaleur diffusée est toujours partiellement visible, et une chaleur contenue doit trouver un moyen de s’échapper (sous risque de surchauffe du corps), et sera donc détectable.

Problématique : comment l’utilisation des moyens de détection des ondes mécaniques et électromagnétiques  a-t-elle rendu nécessaire la fabrication de matériaux de revêtement furtifs?

TPE 2017/2018 

Pierre Declercq et Veran Martin-Pavaillier

La Furtivité

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